Quand on évoque le Sri Lanka, cette île lointaine, des images surgissent immédiatement, avant celles des hommes et des femmes : ce sont les champs et les jardins d’épices, les plages bordées de cocotiers, ces superbes plantations de thé qui ondulent à l’infini sur les flancs des montagnes, mais aussi les cités englouties par la jungle et aujourd’hui rendues à la civilisation, les temples bouddhiques, les immenses statues du Bouddha couché…
Ceylan est un nom attractif mais ce n’est pas un parc d’attractions. Comme les îles de Zanzibar, Bornéo, Sumatra, Jamaïque… Le Sri Lanka évoque autant par son imaginaire que par sa réalité. Ajoutons la cannelle, les chaleurs tropicales, les bois rares, les pluies chaudes… sans oublier les pierres précieuses… et c’est aussitôt la féerie cinghalaise qui surgit de sa boîte magique…

Les images terribles du tsunami et de la guerre civile, gravées dans les mémoires, ne s’effacent pourtant pas du jour au lendemain, car c’est un deuil qui dure. Pour les voyageurs au Sri Lanka, la page semble tournée. Un air de renaissance et de renouveau souffle à présent sur cette île meurtrie par 30 années de guerre civile. C’est comme si le paradis avait été souillé par l’enfer : bad karma, dira-t-on ! Non, conjonction malheureuse des erreurs humaines et des forces dévastatrices de la nature.

Comme ces incroyables témoignages de civilisations anciennes enfouies dans la jungle et aujourd’hui dégagées de leur gangue, le Phoenix Sri Lanka renaît enfin de ses cendres. Les Sri Lankais ont retrouvé le sourire et ils accueillent avec une incroyable chaleur les visiteurs du monde entier.

Le ministère des Affaires étrangères déconseille sauf raison impérative les provinces de l’Est et du Nord, c’est-à-dire les districts de Mannar, Vavuniya, Mullaitivu, Kilinochchi, Jaffna, Trincomalee, Batticaloa et Ampara.