Le jeûne intermittent, en quoi ça consiste ?
Le jeûne intermittent (ou intermittent fasting en anglais) est une méthode qui fait de plus en plus d’adeptes….Le jeûne a le vent en poupe
Le jeûne intermittent consiste à alterner des périodes où l’on mange avec celles où on ne mange pas (mais en continuant à boire), de manière régulière.
Nous jeûnons naturellement 6 à 10h toutes les nuits. Un jeûne plus long peut se pratiquer de différentes manières : manger 25% en moins (sur le plan calorique) un jour sur deux, sauter un repas tous les jours, jeûner 24 h au moins une fois par semaine (de 14h à 14h ou de 19h à 19h le lendemain), ou encore manger 5 jours à sa faim puis pendant deux jours ne manger que 25% des calories habituelles.
Choisissez la méthode qui vous convient
– Jeûner 1 jour sur 2 : ne rien manger (et ne boire que de l’eau ou des boissons non sucrées, non édulcorées) pendant 24 h puis manger normalement les 24 h suivantes.
– Le régime 5 : 2 : on jeûne deux jours par semaine.
– Le fasting : jeûner 16h/ jour tous les jours.
– Le jeûne partiel : alterner une journée où on ne consomme que 25% des apports caloriques habituels avec une journée d’alimentation normale.
Par exemple, avec deux jeûnes de 24 heures par semaine, vous réduisez votre apport calorique total de 20% à 30%, sans même penser à ce que vous mangez (mais seulement à quand vous mangez). Perte de poids garantie !
EFFICACE, SIMPLE, GRATUIT
La volonté sera votre première alliée. Plutôt que de vous laisser aller à la facilité en prenant des coupes-faim ou, pire, des médicaments censés réduire l’appétit tout en continuant à manger trop et mal, avec le jeûne intermittent vous commandez à votre organisme de puiser dans ses réserves, sans vous affamer.
Vous allez aussi gagner du temps, on évite la préparation des repas, des courses trop importantes …
Et en plus, il est scientifiquement prouvé que le jeûne intermittent préviendrait l’obésité, le diabète ainsi que les maladies cardiovasculaires
Améliorer la sensibilité à l’insuline
En parallèle, il faut savoir que dès que vous mangez, vous sécrétez une hormone qui s’appelle l’insuline. Le rôle de l’insuline est de gérer au mieux ce que vous ingérez pour le transporter dans vos cellules et le stocker en cas de besoin. Bilan : plus vous sécrétez d’insuline, plus c’est difficile de perdre du poids (puisque son rôle est le stockage).
Or lorsque vous êtes à jeun, votre corps est plus sensible à l’insuline donc vous n’avez pas besoin d’en sécréter beaucoup pour métaboliser vos aliments, ce qui facilite la perte de poids et la prise de muscle.
Par exemple, un entraînement de musculation élève la sensibilité à l’insuline, permettant ainsi une efficacité accrue de votre corps lors du repas suivant : les nutriments que vous mangez sont alors transportés vers les muscles pour favoriser la récupération… et même un petit excès commis à ce moment-là est moins susceptible d’être converti en graisse.
A l’inverse, les personnes qui ont une mauvaise sensibilité à l’insuline (on parle alors d’insulino-résistance) doivent en produire beaucoup à chaque fois qu’elles mangent, même en petites quantités, ce qui est un aller simple pour l’obésité et une voie rapide vers le diabète.
Ce qu’il faut retenir en quelques mots, c’est que plus vous êtes sensible à l’insuline, plus vous êtes susceptible d’être mince et en bonne santé.
EST-IL SANS DANGER?
Aucune difficulté n’a été constatée en pratiquant un jeûne intermittent.
Les avantages sont en revanche largement supérieurs aux éventuels inconvénients. La restriction calorique a déjà fait l’objet de nombreuses études sur les animaux, puis, plus récemment, sur les humains. Et en tant que telle, elle est déjà source de nombreux bienfaits prouvés scientifiquement sur la santé.
On a ainsi observé, sur huit personnes soumises pendant deux ans à un apport calorique quotidien de 1 800 Kcal (au lieu de 2 200), dans un milieu clos (biosphère) dans le désert de l’Arizona, une baisse du poids, des graisses, de la température, de la pression artérielle, des lipoprotéines, et des effets positifs sur les marqueurs des maladies métaboliques.
Et vous, êtes-vous adeptes du jeune jeûne intermittent ? Si oui, n’hésitez pas à partager votre expérience,
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